Aujourd'hui, j'aimerais vous dire quelques mots sur le lapin de garenne et vous dire ce qu'il peut vous apporter en tant qu'animal de pouvoir.
Le lapin de garenne, ou lapin commun, est un mammifère terrestre herbivore, nocturne et crépusculaire qui vit plutôt sur les coteaux, les collines et dans les bois, et qui fait partie de l’ordre des lagomorphes et de la famille des léporidés, c’est-à-dire des lièvres.
Le lapin de garenne qui est connu sous d’autres noms comme celui de lapin sauvage, lapin vulgaire, lapin européen, lapin des bois ou bien encore lapin ordinaire est l’espèce souche de tous les lapins domestiques, sans aucune exception, y compris les lapins nains.
Cet animal a été autrefois classé parmi les rongeurs, mais sa mâchoire supérieure qui possède deux paires d’incisives, l’une derrière l’autre, et non une seule paire, lui a valu d’être classé dans un autre ordre, celui des lagomorphes. Ses incisives sont composées d’une paire d'incisives déciduales à croissance continue, et d’une paire d'incisives définitives plus petites situées à l'arrière des premières.
D’autres caractéristiques le différencient également des rongeurs : des membres antérieurs qui ne possèdent que 3 doigts, contrairement à ceux des rongeurs qui en ont 5, et une mastication latérale et non d’avant en arrière comme celle des rongeurs.
Le lapin de garenne, de son nom scientifique oryctolagus cuniculus, est un mammifère placentaire qui comprend 7 sous-espèces et : (O. c. algirus; O. c. brachyotus; O. c.s cnossius; O. c. cuniculus (ancêtre du Lapin domestique); Oryctolagus cuniculus domesticus(Lapin domestique); O. c. habetensis; O. c.huxleyi.) et 4 espèces fossiles : O. burgi ; O. giberti de Marfa ; O. lacosti ; O. laynensis.
Présent en Eurasie, en Australie et en Afrique du Nord, il est considéré, dans nos cultures, comme un gibier, mais malheureusement pour lui, l’homme n’est pas son seul prédateur. Plus gros que la plupart des rongeurs, il représente un met de choix pour beaucoup de carnivores et passe son temps à tenter d’échapper aux nombreux prédateurs qui l’entourent.
Son corps s’est adapté à cette situation : il possède un champ de vision total de 360°, il est sensible au mouvement plus qu’à la forme d’un objet et perçoit même avec une très faible quantité de lumière : il peut donc voir dans l’obscurité.
Il a également une ouïe extrêmement fine grâce à ses grandes oreilles bien ouvertes vers l’extérieur. Il n’entend pas les sons très graves, mais perçoit une très large gamme d’ultrasons. Sa sensibilité auditive se situe entre 360 et 50.000 Hz alors que celle de l’homme est comprise entre 20 et 20000 Hz.
Son odorat est aussi très développé. Il dispose de 500 millions à 1 milliards de récepteurs olfactifs alors que l’homme n’en a que 10 millions.
Il a de longues et puissantes pattes arrière adaptés à la course, au bond et à la position assise qui lui permet d’observer de loin son environnement.
Il ne glapit presque jamais, sauf en cas d’excitation ou d’extrême peur, quelques secondes avant de mourir.
Pour survivre, il essaie de rester à proximité d’un terrier, d’un lieu de refuge et se cache dans les buissons ou sous des souches d’arbres. En cas de danger, il prévient les membres de sa colonie en frappant rapidement le sol de sa patte. Il peut également rester immobile très longtemps pour passer inaperçu et détaler en zigzag au dernier moment pour dérouter son agresseur.
À cause des facteurs de mortalité précoces auxquels il est confronté, le lapin commun ne vit en moyenne qu’une année, voir exceptionnellement deux dans son habitat naturel, alors que son espérance de vie peut, elle, atteindre une bonne dizaine d’années en captivité.
Le lapin de garenne peut mesurer jusqu’à 50 cm de long pour un poids maximal de 2,5kg. La couleur de sa fourrure, qui lui sert de camouflage, est brun cendré sur le dos, blanchâtre sur le ventre et rousse sur la nuque. Les pointes de ses oreilles et le dessus de sa queue sont plus sombres.
À l’état sauvage, il vit en couple ou bien en groupe hiérarchisé d’environ 10 à 20 individus, selon la densité de la population. Il creuse ses terriers sur un talus et en terrain sec qui peuvent être très complexes. Contrairement au lièvre, ses petits naissent nus et aveugles et ont besoin de d’environ 5 semaines avant de prendre leur indépendance.
La femelle, nommée hase, a entre 3 et 5 portées par an et 4 à 8 petits par portée. En gros, elle a une gestation qui dure à peu près 28 jours, un cycle de la lune, puis allaite ses lapereaux une vingtaine de jours, et recommence ensuite rapidement une nouvelle gestation. Chacune de ses portées se trouve en sécurité dans un terrier qu’elle cache à la vue des prédateurs.
La forte productivité des lapins compense une forte mortalité. Le taux de survie annuel chez le lapin de bois est de 50% chez les adultes et de 20% chez les juvéniles.
Herbivore, le lapin se nourrit d’herbes diverses et de plantes fourragères et pratique la caecotrophie qui consiste à ré-ingérer les selles pour en extraire les nutriments et micro-organismes qui n’ont pas pu être assimilés lors de leur premier passage dans le tube digestif, comme la vitamine B12 par exemple. La caecotrophie leur permet de tirer parti de la cellulose des végétaux et d’augmenter leur ration de protéine.
Un grand nombre d’espèces de lapins ont vu leur habitat naturel se réduire ou se dégrader, ont été victimes de la chasse excessive et ont failli disparaître localement voire totalement.
La disparition de ces populations de lapins, dont l’existence est vitale pour d’autres espèces animales, compromettent la survie même des animaux à qui ils servent de nourriture comme le lynx ou l’aigle ibériques par exemple.
Associé à la fête de Pâques, notamment dans les cultures d’origine germanique, le lapin est le symbole même de l’abondance.
La déesse Ôstarâ, chez les germano-scandinaves, appelée Eostre chez les anglo-saxons, est celle à qui sont dédiées les anciennes célébrations de Pâques qui se disent Ostern, en allemand, et Easter, en anglais.
Le culte de Pâques et toutes les traditions qui y sont associées (le lapin, les œufs, les poules, la brioche) proviennent directement de cette fête dédiée à la déesse Ôstarâ ou Eostre qui se situait autour de l’équinoxe de printemps et marquaient la résurrection de la terre, la renaissance de la nature et le renouveau de la vie ; bref la fécondité et la fertilité sous tous ses aspects.
L’animal qui incarne évidemment le mieux cet aspect de fécondité et de fertilité est le lapin de garenne qui a donné naissance à toutes les espèces de lapins domestiques de par le monde.
La déesse Ôstarâ, ou Eostre, avait pour symbole le lièvre ou le lapin des bois. Elle possédait un lièvre magique qui hibernait tout l’hiver sous terre et revenait à la vie tous les printemps pour apporter des cadeaux aux enfants. Le lapin représente le printemps, les saisons, les changements de la nature, la croissance et la nouvelle vie.
Chez les Celtes et les germano-scandinaves, le lapin était l’un des symboles de la déesse-mère.
Les Grecs de l’Antiquité l’associent à Hécate, la déesse de la nouvelle lune, c’est-à-dire de la lune noire.
En Asie, il est un symbole de longévité, de famille nombreuse, de créativité et de création.
Au Japon, le lapin est considéré comme un Kami, c’est à dire une divinité, et de nombreux temples lui sont consacrés, comme celui d’Hakuto, dédié au lapin blanc d’Inaba qui aide celui qui en fait la demande à trouver l’amour, à guérir de ses brûlures et de ses maladies de peau.
En Chine, le lapin est représenté sur certains objets funéraires. Il se trouve être le compagnon de la déesse de la lune et a pour fonction de lui préparer de l’élixir de longue vie.
Chez les aztèques le lapin s’offre en sacrifice pour sauver de la faim Quetzalcoatl, le serpent à plume, l’un des 4 dieux créateurs de la cosmogonie amérindienne. Nous avons exactement la même légende en Chine à propos du Bouddha.
En Thailande, la province de Chantaburi, a comme emblème le lapin lunaire. Le nom Chantaburi provient du sanskrit. En le décomposant, on y retrouve les mots sanskrits pur, qui veut dire citadelle et chandra qui signifie la lune. On pourrait traduire Chantaburi par la citadelle de la lune. Et son emblème, le lapin, nous permet de voir que cet animal est directement associé à la lune, aux cycles du féminin, à la fertilité et au renouveau.
Aux Antilles, dans certaines tribus Amérindiennes ou africaines, le lapin est vu comme un trikster, c’est-à-dire comme un fripon, un ancêtre mythique ou un héros civilisateur comme chez les Algonquin et les Sioux par exemple.
Avoir comme animal de pouvoir le lapin de garenne, ou l’appeler dans votre vie et voyager avec lui vous permettra :
- De faire appel à votre pouvoir de régénération,
- De solliciter votre créativité et votre inventivité,
- De vous fondre dans le moule et de passer inaperçu,
- De tirer la substantifique moelle de tout ce dont vous vous nourrissez,
- Et de rebondir de façon imprévue lorsque vous vous trouver dans une situation inextricable.
Si vous souhaitez attirer la rapidité, la fertilité et l’abondance dans votre vie, et changer de cap car la voie sur laquelle vous vous trouvez ne vous convient plus, le lapin de garenne est l’animal qu’il vous faut et que vous pouvez solliciter car il est celui qui vous permettra changer rapidement de trajectoire et d’amener un véritable renouveau dans votre vie.
J’espère cet article vous donnera envie de voyager avec le lapin de garenne, cet animal inventif qui réussit à poursuivre sa route en dépit des obstacles souvent mortels qui se dressent devant lui.
Si vous avez aimé cet article, ne ratez pas les suivants ! Pour être tenu informé immédiatement de la publication d’un nouvel article, retrouvez l’Institut Conscience et Réalités sur Facebook et “likez” notre page !
Rêvons et voyageons ensemble !
Natacha R. Kimberly
Leave a Reply