Un monstre anthropophage comme le wendigo, est-il une incarnation du malin ou est-il bien plus que cela ?
La première mention de la légende du wendigo se trouve dans l’étude intitulée Histoire de l’Amérique septentrionale de l’historien Claude-Charles Le Roy de la Potherie, publiée en 1722.
Le wendigo, qui se dit au pluriel wendigowak ou wendigos, est une créature surnaturelle, maléfique et anthropophage, issue de la mythologie des Amérindiens Algonquins vivant au Canada. La légende des wendigos s’est étendue dans tout le folklore des indiens d’Amérique du Nord et, aujourd’hui, le wendigo, en tant que personnage, fait partie des mythologies, des contes et des légendes d’un nombre important de nations amérindiennes.
Le mot wendigo apparait dans différentes langues et dialectes amérindiens. On en compte une douzaine de variations. En dehors de Wendigo et windigo, qui sont les termes les plus communs, nous avons également les variantes suivantes :
- Weendigo,
- Windago,
- Windiga,
- Witiko,
- Wihtikow.
À l’origine, ce terme désignait le hibou, mais depuis quelques siècles, il est le nom de cette créature cruelle, sauvage, nocturne, dangereuse et malveillante qu’est le wendigo.
Le mot wendigo, qui n’est toutefois pas considéré comme un nom propre, est traduit actuellement par les termes : cannibale maudit. Les amérindiens en donnent cependant une traduction légèrement différente qui se dirait en français : L’esprit malin qui dévore l’humanité.
Malgré ces tentatives de traductions, il est difficile de définir le wendigo car il désigne surtout une catégorie, et fait référence à plusieurs créatures ayant des caractéristiques similaires, mais étant également différentes. Leur caractéristique commune et principale étant la terreur indicible qu’ils provoquent, sans aucune exception, chez les amérindiens.
Il faut savoir que les Wendigos sont à l’origine des êtres humains comme vous et moi. C’est leur transformation qui les a amenés à devenir des wendigowak.
Les facteurs qui conduisent une personne à se transformer en wendigo sont les suivants :
- Le cannibalisme : En effet, un individu qui se mettrait à consommer de la chair humaine, par crainte de mourir de faim, ne peut que finir transformé en wendigo.
- L’appel par un esprit wendigo dans le cadre d’un rêve : Certains esprits wendigowak parviennent à se faufiler dans les rêves des êtres humains pour pouvoir mieux les posséder.
- Une rencontre se déroulant la nuit, dans une forêt profonde, avec un esprit wendigo. Toute possession a pour but de rendre l’humain, qui en fait les frais, à devenir anthropophage, ce qui permet à l’esprit wendigo d’assouvir sa faim de chair humaine à travers lui.
- La malédiction d’un chamane qui choisit ce moyen pour se venger personnellement ou satisfaire une commande.
- Un rituel de transformation volontaire en but de devenir un wendigo.
- Certains comportements extrêmes tels que la gloutonnerie, mais aussi les excès en tous genres.
- Un pacte avec le diable. Selon les légendes, ce serait d’ailleurs un tel pacte qui aurait donné naissance au premier wendigo de l’histoire. Celui-ci souhaitait sauver sa tribu et a été transformé, à sa demande, en un guerrier féroce. Toutefois, le jour où la tribu s’est retrouvée hors de danger, celle-ci a banni l’homme transformé en wendigo et l’a forcé à vivre en paria. Elle le trouvait bien trop dangereux pour lui permettre de continuer à vivre dans sa communauté.
Lorsqu’un individu est possédé par un wendigo, il passe par plusieurs étapes :
- Il commence, en premier, à présenter divers troubles tels qu’une fièvre persistante, une perte d’appétit de plus en plus importante, un état dépressif dans lequel il se désintéresse de ce qui l’entoure.
- Il développe ensuite une terrible envie de chair humaine. En effet, il rejette sa nourriture habituelle car elle ne l’intéresse plus. Parallèlement, il devient asocial et de plus en plus agressif et violent vis-à-vis de son entourage.
- Il se métamorphose littéralement en wendigo et en prend toutes les caractéristiques physiques. Cette étape s’avère être la dernière phase du processus de possession par un wendigo. À ce stade, il ne subsiste presque rien de l’individu possédé.
La possibilité d’une transformation physique d’un être humain en une sorte d’être violent, anthropophage et cruel, après qu’il ait consommé la chair de l’un de ses semblables, a renforcé le tabou de la pratique du cannibalisme, extrêmement fort et présent, chez les nations amérindiennes.
L’être, qui a conscience d’avoir fait l’objet d’une possession par un esprit wendigo, peut toujours choisir, pour ne pas faire de victimes, de s’éloigner de la civilisation ou de se suicider.
Lorsqu’ils n’évoluent pas sous la forme d’esprits ou d’ombres qui rôdent, les wendigowak vivent dans les forêts profondes et reculées. C’est l’une des raisons pour laquelle certains noms de lieux, de forêts et de lacs de régions particulièrement reculées et impénétrables comportent très souvent le terme de wendigo.
Les wendigos sont toujours associés à l’hiver, au nord et à la famine.
Et leur apparence physique me diriez-vous ? À quoi peuvent-ils bien ressembler ?
La première des choses que l‘on peut dire est que le wendigo est une sorte de représentation de la mort. En effet, il est d’une maigreur extrême, voire squelettique, avec des lambeaux de chair qui sont accrochés à ses os. Il ne possède pas de lèvres et pas d’orteils. La couleur de ce qu’il lui reste de peau est grise. Ses yeux sont rougeoyants et profondément enfoncés dans les orbites. Il a des canines jaunâtres ainsi qu’une très longue langue. Il dégage une odeur de décomposition et de cadavre qui, selon les récits, fait fuir tous les êtres vivants aux alentours de sa tanière, ce qui explique la raison pour laquelle la forêt, lorsqu’il se trouve dans les parages, est totalement silencieuse car déserte.
Dans certaines traditions amérindiennes, il est décrit comme étant un géant mesurant entre 4,5m et 5m. Il possèderait également un cœur de glace. Sous cette forme de géant au cœur de glace, il ressemble par ailleurs étrangement au mechuge, un autre personnage anthropophage de la mythologie des indiens Athapascans, vivants au nord-ouest du Canada et en Alaska.
Il est d’une rapidité extrême et possède une force physique surhumaine. C’est un prédateur et un chasseur redoutable et insatiable, presque invincible, qui devient encore plus dangereux la nuit tombée.
Il chasse continuellement car le produit de ses expéditions nocturnes n’a pas le pouvoir de le rassasier. Pour ne jamais manquer de vivre, il s’aménage un garde-manger constitué de personnes qu’il garde, un certain temps, en vie ; ce qui lui permet d’avoir à sa disposition de la nourriture toujours fraîche.
Il est dit que c’est la montée des vents froids de l’hiver qui pousse le wendigo à apparaître dans une région. Il fait connaître sa présence par des hurlements terrifiants qui ont la pouvoir de paralyser, à distance, ses victimes potentielles, les laissant ainsi sans défense face au redoutable prédateur qu’il est.
Le wendigo peut vivre très longtemps et devenir plusieurs fois centenaire. Certains disent même qu’il entre en hibernation pour pouvoir survivre aux rigueurs hivernales.
En dehors d’avoir le pouvoir de soulever des tempêtes, son haleine a également la réputation de répandre les maladies et la désolation. À ce titre il fait penser à Mort, l’un des 4 Cavaliers de l’Apocalypse, du Nouveau Testament, qui apporte sur Terre la pestilence, la maladie et la mort.
Le wendigo partage également avec la banshee, sorte de créature surnaturelle, de sexe féminin, issue du folklore irlandais, le rôle de messager de l’au-delà et de la mort. Entre 1880 et 1920, de nombreux colons ont signalé avoir aperçu un wendigo près de la petite ville de Roseau, dans le nord du Minnesota. Lors de cette période, a chaque fois qu’une telle observation a été effectuée, elle a été suivie par une mort inexpliquée. Après des années de ces apparitions et de ces morts soudaines, le phénomène a brusquement cessé tout comme ces morts qu’il semblait annoncer.
Certains mythes décrivent les wendigos comme étant une créature proche du loup-garou ou du sasquatch, également appelé Big Foot (sorte de géant velu qui hanterait les forêts et les lieux reculés et peu habités). Il faut savoir que faute de mot adéquat, les colons occidentaux, au 19ème siècle, utilisaient le terme loup-garou pour désigner le wendigo.
En ce qui concerne la ressemblance entre le wendigo et le loup-garou, nous pouvons retenir les 3 caractéristiques suivantes :
- Une apparence humaine que ces deux créatures peuvent prendre à certains moments. Lors de ces périodes de camouflages, le wendigo quant à lui, ne peut être démasqué que par ses yeux rougeoyants.
- Une transmission de cet état particulier par morsure, pour le wendigo comme pour le loup-garou. Cette transmission ressemble étrangement à la propagation d’une infection.
- Une transformation en animal monstrueux.
Comme vous avez pu le lire ci-dessus, le wendigo est extrêmement puissant. Mais attention : puissant ne veut pas dire invulnérable. Il peut être tué comme n’importe quelle autre créature.
Alors comment fait-on pour pouvoir tuer un wendigo ?
Lorsque l’on se trouve face à lui, nous pouvons mettre fin à ses jours de différentes façons, notamment :
- En le précipitant dans un feu et en le faisant brûler,
- En utilisant une arme ayant des balles en argent (pour la version du wendigo proche du loup-garou),
- En faisant fondre son cœur de glace,
- En versant sur lui du suif brûlant,
- En éliminant la personne possédée par le wendigo. Il est dit de celle-ci qu’elle est gelée. L’âme de cette personne se trouve au niveau du cœur de la créature et, généralement, le seul moyen de pouvoir se débarrasser d’un wendigo est de tuer l’être possédé. Certaines légendes, toutefois peu nombreuses, relatent des cas de personnes gelées qui auraient été libérées de l’emprise du wendigo sans avoir été tuées. Malheureusement, ces cas restent fort rares et la mort est souvent l’unique moyen pour libérer une personne d’un tel type de possession.
Lorsqu’une personne possédée par un esprit wendigo meurt, il est important de brûler son corps, ou de le mutiler, afin que le wendigo ne puisse revenir hanter les vivants.
Actuellement le terme wendigo est employé chez le Algonquins pour caractériser la folie chez une personne. Dans ce cas, le mot ne fait pas référence au monstre des légendes.
C’est d’ailleurs chez les Algonquins que l’existence d’une maladie mentale appelée Psychose du Wendigo a été constatée. Pour le moment cette maladie fait encore l’objet de nombreux débats controversés, et d’un certain nombre de recherches parmi les spécialistes (sociologues, psychologues, psychiatres, ethnologues, historiens etc.). Cette psychose aurait été un syndrome lié à la culture et serait restée totalement inconnue chez d’autres peuples, pourtant très proches. Cette maladie aurait touché plus d’hommes que de femmes. Les personnes affectées auraient développé une faim insatiable de chair humaine, en dépit de la possibilité de consommer d’autres aliments. La psychose du wendigo, dont l’existence est encore aujourd’hui débattue, aurait progressivement disparu au 20ème siècle.
Les wendigos, dans la tradition orale, sont omniprésents. Ils tiennent une place de choix et de première importance dans les légendes amérindiennes. Ils apparaissent généralement dans des récits où survient un évènement, de l’ordre de l’inhumain et de l’innommable, dont la teneur transgresse les règles sociales établies.
Les wendigowak font également partie intégrante de la littérature américaine et apparaissent aussi très régulièrement dans les œuvres télévisuelles et cinématographiques.
Dans les rêves, les visions et les voyages chamaniques, le wendigo est associé :
- À la famine,
- Au Nord,
- Au froid,
- À l’hiver,
- À la mort,
- À la décomposition,
- À la souffrance,
- À La douleur,
- À la gourmandise,
- À la faim insatiable,
- À l’interdit,
- À la cupidité.
Le wendigo est une créature extrêmement intéressante à étudier dans son contexte culturel. Bien sûr, elle est dangereuse et cruelle, mais pas seulement. Elle est en lien étroit avec l’au-delà, celui de la mort et celui de nos interdits. Qu’en pensez-vous ?
Aviez-vous déjà entendu parler du wendigo ? Si vous êtes fan de séries américaines, du genre fantastiques et surnaturelles, j’imagine que vous avez déjà sursauté en entendant le wendigo se faufiler dans les profondeurs d’une forêt silencieuse.
Avez-vous déjà rêvé d’une telle créature ? L’avez-vous aperçue lors d’une vision ? Vous sentez-vous à l’aise dans les profondeurs d’une forêt ? Ou bien vous sentez-vous oppressé ?
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Rêvons et voyageons ensemble !
Natacha R. Kimberly
Roulet Bertrand says
J’avoue ne jamais avoir entendu parler du wendigo. Il me semble toutefois que cette créature ne m’est pas étrangère, dans la mesure où elle m’en rappelle d’autres.
Je pense tout d’abord au dogman, assez connu en Amérique du Nord, principalement dans la région des grands lacs. De nombreux témoins auraient aperçu cet être vaguement anthropoïde, à la tête de loup. Ils en ont gardé un souvenir terrifié, car la créature présente un mélange troublant de caractères humains et animaux. Elle sourit de manière menaçante, et se meut à la façon d’un homme. Plusieurs personnes l’ont aperçue en train de se nourrir de charogne, accroupie au bord de la route. Elle dégage, comme le wendigo, une odeur épouvantable, bien plus que celle du Big-Foot.
L’Amérique regorge de régions sauvages, peu fréquentées, inquiétantes. Certaines disparitions mystérieuses, ayant mobilisé les forces de l’armée, laissent imaginer que les autorités n’excluent pas l’existence de créatures inconnues, ou d’être humains particulièrement sauvages, qui représenteraient une menace.
On ne peut manquer de penser à certains textes de Lovecraft, qui sans faire mention du wendigo, soulèvent l’existence d’humains croisés avec des êtres malfaisants, inconnus, en liaison avec des cultes immémoriaux, avec de la sorcellerie. (L’abomination de Dunwich )
On a d’ailleurs retrouvé de curieuses stèles dans ces régions désertes de l’Amérique, figurant vaguement des êtres tentaculaires, comme si l’archéologie venait étayer le mythe de Ctuhlhu.
Il existe donc un faisceau d’éléments qui viennent étayer l’hypothèse de l’existence concrète d’êtres semblables au Wendigo.
J’ai pour ma part reçu le témoignage d’une homme sincère et digne de foi, qui aurait aperçu de mystérieux moutons et chèvres aux yeux bleus effrayants, aux pattes semblables à des pieds humains. Ces créatures étaient parquées dans un enclos dissimulé derrière des rochers, près d’une ferme sordide au fin fond d’une des vallées les plus retirées du Tessin. Ce témoin a demandé à un ami policier de faire une enquête auprès de la gendarmerie locale. D’après les gendarmes, plusieurs témoins auraient signalé l’existence des créatures, notamment une femme qui, sous le choc, a du passer la nuit à l’hôpital.
De telles histoires devraient nous rendre prudent lorsque nous sommes tentés de ranger le wendigo au rang des superstitions créées par des peuples « primitifs ».
L’article soulève un autre aspect de la créature, plus mythologique, donc d’une réalité plus symbolique: son caractère vampirique.
Sous cet aspect, il incarne à mon avis les forces les plus basses, les plus menaçantes tapies dans la forêt de l’inconscient. Elles sont irréductibles à toute évolution, et ne vivent que dans l’obscurité de la conscience, et des énergies déviées qui en résultent. Ne trouvant pas en elles-mêmes d’énergie vitale, elles ne peuvent subsister qu’en parasites. D’une certaine façon, les êtres humains avides et agressifs n’agissent pas autrement.
Lorsque l’article évoque les personnes possédées par le wendigo, dont il faut faire fondre le coeur glacé, nous quittons le versant de la crypto-zoologie pour celui de la symbolique, donc des réalités psychiques.
La maigreur du Wendigo exprime bien son incapacité d’être jamais rassasié, ce qui donne à sa faim un caractère métaphysique, comme on le voit dans la description de la Famine sous la plume d’Ovide.
Natacha Kimberly says
Merci Bertrand pour votre commentaire des plus intéressants.
Je trouve le témoignage de cette personne du Tessin absolument incroyable. Il faut bien dire que nous ignorons encore beaucoup de choses en ce qui concerne notre réalité.
Il ne s’agit pas là de tomber dans la superstition, mais bel et bien de réfléchir à ce que nous refusons de considérer comme éventuellement possible.
Il est fort dommage que les témoins, dignes de foi, de ce genre d’évènements, refusent souvent de parler de leur expérience par peur des sarcasmes, et des moqueries dont ils pourraient faire l’objet.
Encore bravo pour votre commentaire,
Natacha
Gy says
Bonjour,
Cela fait maintenant une semaine que je suis tombée par hasard sur un témoignage avec une possible rencontre avec un wendigo qui s’était déroulé en Allemagne. En lisant ce témoignage un vieux souvenir d’enfance m’est tout à coup revenu. J’habite en Suisse et quand j’avais 6 ou 7 ans, je vivais à la campagne dans une maison assez reculée entourée de forêts avec seulement quelques voisins mais quand même éloignés les uns des autres. Ma chambre était au rez-de- chaussée et j’avais une porte-fenêtre qui donnait directement sur le jardin. J’avais des chats et un soir un d’eux était en face de ma porte-fenêtre et j’ai donc ouvert pour le laisser entrer pour qu’il dorme avec moi. Je suis restée quelques minutes pour regarder la lune, il n’y avait aucun bruit dehors tout était calme et tout à coup j’ai entendu un cri strident que je n’avais jamais entendu auparavant. J’avais l’habitude d’entendre les bruits des renards et autres animaux de la forêt mais ce cri là n’était pas normal et je l’ai ressenti de suite. Je suis rentrée tout de suite et j’ai fermé ma porte-fenêtre et tiré les rideaux. J’ai vraiment eu du mal à dormir et je n’ai pas osé réveiller mes parents. Le lendemain je n’ai pas osé en parler et j’ai vite oublié cet incident. Mais ensuite quelques jours ou semaines plus tard, je ne me souviens pas exactement, je jouais la journée dehors dans la neige et j’ai vu une trace bizzare sur la neige, trace de griffes ou doigts, mais c’était enorme et il n’y avait aucune autre trace de pied ou autre autour. Je ne comprenais pas comment c’etait arrivé là. Depuis je n’arrete pas de me questionner sur ces événement, ils sont simples mais je sent qu’il y a quelque chose qui n’est pas normal par rapport à ça. Mes grands-parents habitent toujours cet endroit et ils ont toujours beaucoups de chats. Alors oui ça arrive partout que des chats disparaissent mais il y a eu beaucoup de disparation de leurs chats sans aucune trace, jamais retrouvé au moins un corps.
Natacha Kimberly says
Bonjour Nadia,
Merci pour votre témoignage. C’est vrai que, parfois, certains faits remontent à la surface de mémoire. En tant qu’adulte nous nous rendons compte que ceux-ci n’étaient pas vraiment “naturels”. J’ai l’impression que c’est ce qui vous est arrivé.
La disparition des chats, surtout anormale, peut donner une piste d’interprétation. Disparaissent-ils n’importe quand ou à certaines périodes données ?
Savez vous si vous avez entendu ce cri inhumain pendant la période de la pleine lune ?
Avez-vous à nouveau dormi dans cette maison en tant qu’adulte ?
Cela vaudrait la peine d’aller en forêt pour vérifier si vous trouver le même genre de traces que celles que vous avez vues le lendemain de votre aventure. Par contre, allez-y accompagnée. Dans quelle partie de la Suisse cela s’est-il passé ?
Votre expérience est très intéressante et mérite d’être approfondie.
Belle semaine à vous et à bientôt 😉
Natacha