Découvrez les visions et les rencontres que l’on peut expérimenter lorsque l’on prend de l’Ayahuasca !
Une fois n’est pas coutume, mais aujourd’hui, suite aux conseils de mon ami Stefan, je vous fais part d’un texte publié sur le site liberterre.fr, site que je vous conseille de visiter.
Dans un de mes précédents articles, je vous parlais des Icaros et de leur relation à l’ayahusca. Dans celui-ci, j’aimerais vous faire connaître les visions que procure la prise d’ayahuasca et les nombreuses peintures qui ont été effectuées suite à l’ingestion de ce breuvage.
Malheureusement, ces peintures nous restent encore, à ce jour, pour la plupart étranges et mystérieuses. En effet, peu d’entre elles ont été décodées.
Qu’est-ce que l’ayahuasca ?
Les chamanes de l’Amazonie reçoivent généralement leur enseignement par ce qu’ils nomment les plantes de pouvoir, appelées aussi plantes maîtresses.
De ces plantes, considérées comme sacrées par les peuples indigènes, est extrait un breuvage aux propriétés hallucinogènes appelé ayahuasca, qui est un nom Quechua qui signifie liane des esprits, liane des âmes ou lianes des morts.
Le quechua est un langage de la civilisation inca. Elle est l’une des langues officielles du Pérou, mais se trouve être également parlée en Colombie, en Équateur, en Bolivie, au Chili et en Argentine.
L’ayahuasca, qui est en même temps le nom de la liane et du breuvage obtenu, est fait à base d’un mélange de différentes plantes. La décoction qui en résulte est consommée depuis des millénaires par les peuples de l’Amazonie pour ses propriétés curatives et spirituelles.
Pour obtenir ce mélange les chamanes utilisent un très grand nombre de plantes dont les principales sont l’ayahuasca, nommée aussi yage par les amérindiens, et la chacruna dont le nom vient aussi du Quechua. Le terme chacruna est issu du mot « chaqruy » qui signifie pour mélanger.
L’ayahuasca
L’ayahuasca est une liane du genre Banistériopsis dont il existe environ une quarantaine de variétés. Celles qui sont le plus utilisées sont la Banistériopsis caapi et la Banistériopsis inebrians.
La banistériopsis contient de l’harmaline, un inhibiteur des MAO. Les MAO sont des monoamines oxydates présentes dans l’appareil digestifs qui dégradent la DMT (diméthyltryptamine) permettant d’expérimenter des visions.
L’ayahusaca est appelée « Mère » par les amérindiens. Elle est un élément féminin et possède comme symbole le serpent, pour sa partie terrestre, et le colibri, pour sa partie aérienne.
La chacruna
La chacruna ou ruca, dont le nom scientifique est Psychotria Viridis, est une plante de la famille des Rubiacées, qui est également celle du café. Elle est l’additif de l’ayahuasca.
La chacruna contient un taux élevé de tryptamines psychédéliques, c’est-à-dire de DMT, qui va permettre à celui qui ingère le breuvage d’expérimenter un changement drastique de sa perception de la réalité. Certains parlent même d’une sorte de transport de tous leurs sens vers d’autres dimensions.
Le mélange obtenu permet d’avoir des récits en images sur celui qui l’a ingéré et sur l’univers lui-même.
Pablo Amaringo
Après cette petite explication sur l’ayahuasca, j’aimerais vous parler d’un chamane péruvien extraordinaire qui se nommait Pablo Amaringo, et qui est né en 1943 en Argentine et est décédé en 2009 au Pérou.
Pablo Amaringo était plus précisément ce qu’on appellait un chamane meraya. Ce terme est d’origine Shipibo-Conibo et se réfère à une institution qui semble avoir aujourd’hui disparu.
Les Shipibo-Conibo sont les membres d’un peuple indigène de l’Amazonie Péruvienne de la région d’Ucayali.
On en sait très peu sur ce type de chamanes. Il semblerait toutefois qu’ils aient eu plus de pouvoirs que les simples chamanes onanya dont l’appellation peut être traduite par “Celui qui sait“.
Le terme meraya, qui fait référence à une catégorie particulière de chamans, signifie “Celui qui rencontre” ou bien “Celui qui se convertit en jaguar“, c’est-à-dire celui qui rencontre le jaguar à l’intérieur de lui. Les Shipibo-Conibo racontent que le chamane meraya a le pouvoir de se transformer en jaguar, de devenir invisible et de disparaître.
Le chamane meraya était également un être qui possédait un lien particulier avec le monde des défunts et celui des divinités Incas. Il prêtait sa voix aux morts afin que ceux-ci puissent s’exprimer et donnait un “foyer” aux âmes de puissants chamans défunts.
En dehors d’être un chaman, Pablo Amaringo était également un artiste-peintre connu pour ses tableaux issus de ses expériences sous ayahuasca.
Vous pouvez retrouver ses œuvres dans le livre : « Ayahuasca Visions, The religious Iconography of a Peruvian Shaman ». Dans cet ouvrage, l’anthropologue Luis Eduardo Lunay commente les tableaux de Pablo Amaringo.
Je vous invite donc à découvrir, ci-dessous, cet article traduit par Dominique Guillet et publié, comme je vous l’ai écrit, sur liberterre.fr. Les notes explicatives se trouvent à la fin de l’article.
Le tableau dont il est question dans cet article est celui que vous trouverez ci-dessous :
“Ce texte est extrait de l’ouvrage de Luis Eduardo Luna et de Pablo Amaringo « Ayahuasca Visions » disponible sur Amazon.com. Luis Eduardo Luna a créé Wasiwaska, un centre de recherches sur les plantes psychointégratrices, l’évolution de la conscience et l’art visionnaire.
Dans cette vision, nous voyons les Vegetalistas Shipiboen transe. L’un des shamans est subjugué par les visions mais un vieil Indien le soutient. Les visions sont à ce point intenses que les murs de la maison, en laquelle ils se tenaient, ont disparu et les Vegetalistas se retrouvent maintenant dans la jungle. Ils y perçoivent leurs esprits-gardiens, les mères des plantes (1).
À l’extrême gauche, nous voyons l’arbre Remo Caspi (Aspidosperma excelsum, famille des Apocynaceae) et son esprit (2). L’esprit est un vieux sage et roi Chinois qui porte une couronne d’or. Il confère une sagesse sublime à ceux qui se sont préparés convenablement afin de consommer de cette plante. Le roi tient un sceptre de mort et il en exercera le pouvoir vis à vis de quiconque n’a pas respecté le régime alimentaire strict requis pour l’ingestion de cette plante. La médecine cathartique de cette plante favorise la connaissance des sciences ésotériques magiques.
L’arbre qui lui fait face est le Puka-Lupuna (Cavanillesia hylogeiton, famille des Malvaceae, antérieurement Bombacaceae) connu également sous le nom de Lupuna Colorada. L’esprit-mère de cet arbre est une femme au teint basané avec des yeux de chat et une chaîne d’or autour du cou. Elle est très utile pour les sorciers aux œuvres maléfiques. La connaissance que cette princesse confère est presque toujours orientée vers la sorcellerie et très rarement vers les guérisseurs qui soignent et sauvent des vies. Cet arbre requiert également une alimentation stricte et rigoureuse et une mort immédiate est le lot de ceux qui ne sont pas préparés (3).
Le troisième arbre est l’Ajosquiro (Gallizia corazema). Son esprit est un homme très petit et aux cheveux bouclés, portant une cape rouge et des vêtements rouges. Peu d’individus ingèrent cette plante car le régime alimentaire qu’il requiert est très rigide et très sévère. Il est symbolisé par les Allcomachines, un groupe de singes féroces qui se pendent avec leurs queues et sautent sauvagement. Cette médecine est utilisée pour se défendre de ses ennemis. Ceux qui ingèrent cette plante deviennent très chauds et ne pensent qu’à se baigner (4).
À l’arrière-plan et à droite, nous voyons le buisson Renaquilla (Ficus sp) entrelacé autour d’un arbre. Son esprit est une femme Shipibo. Si ceux qui ingèrent cette plante suivent un régime alimentaire adéquat, cette femme Shipibo apparaîtra dans leurs rêves et leur enseignera comment guérir avec cette plante. Cette plante n’a pas d’égal quant à sa faculté médicinale pour traiter les fractures et autres lésions ; elle peut être appliquée crue ou cuite (5).
À droite, se trouve le grand fakir Kadat. C’est un expert en alquimia palistica (en alchimie végétale).
Dans le coin droit supérieur, se trouve l’Ange de la Solitude, jouant les chants de la solitude sur sa lyre. Ces chants sont destinés à calmer le cœur empli de chagrin d’un amant esseulé et à l’aider à oublier le/la bien aimé(e) perdu(e).
En face de la Renaquilla se trouve Yahuar-Toro (le taureau de sang) qui se nourrit du Yahuar Piripiri (Eleutherine bulbosa, famille des Iridaceae) (6). L’Icaro de cet animal et de cette plante sert de thérapie pour ceux qui souffrent du “mauvais air” (maladie induite par une mauvaise brise, voir la note de la vision 6) ou qui ont été blessés par les Ayanahui (de aya, défunt et nahui, oeil) (7) ou d’autres êtres malveillants tels que les Chullachaki (esprits des forêts, voir la note de la vision 38) ou les Maligno (les Mauvais Esprits) (8).
Au premier plan se trouvent des plantes dont les images apparaissent telles des femmes assises en conversation. Dans les visions, ces femmes sont connues comme les Sacha-Huarmi (les femmes de la forêt). On trouve ces plantes dans certaines régions de l’Amazone, en général là où il existe des grands rocs. Mais il est très difficile de les découvrir et de les reconnaître.
En face de l’arbre Ajosquiro se trouve le Caballo Piripiri (le cheval Piripiri) (Cyperus sp). Toute personne ingérant cette plante acquiert une grande force. Elle se prépare en mélange avec Jaguaou Huito (Genipa americana, famille des Rubiaceae). Le Jagua est mélangé selon des proportions exactes et précises avec le Piripiri, et, le matin, ce mélange est répandu sur tout le corps. Il faut alors éviter le soleil, le sel, les sucreries, l’ail, l’alcool et la graisse de porc durant une huitaine de jours, tout en s’abstenant de relations sexuelles et de relations sociales avec toute personne sexuellement active. Une journée après que le mélange soit répandu, la peau devient noire comme si elle avait été teinte avec de l’encre noire. Le huitième jour, cette coloration s’estompe (9).
Au pied du Caballo Piripiri se trouve un serpent à corne qui chemine au travers des arbres. C’est un serpent aux couleurs vibrantes connu comme Marupa-Machaco. Son Icaro est chanté par les Vegetalistas qui avalent les Virotes (les dards magiques) qu’ils extraient des serpents vénéneux, des piquants de poissons ou des dards de guêpes ou de scorpions (10).
Au premier plan du centre gauche se trouve le Machashca Cantaro (le lanceur de vision). De nombreux Vegetalistas chantent les icaros contenus dans ce lanceur pour se protéger des visions d’un ennemi et également pour renforcer la puissance de leurs propres visions.
À l’arrière-plan, assise près du lac, se trouve une femme dompteuse de serpents avec une plante magique appelée Pichana-Machaco (non-identifiée). Cette plante possède un Icaro utilisé pour soigner les morsures empoisonnées des serpents et autres animaux.
Au loin dans l’arrière-plan, un grand jardin s’étend vers un château enchanté aux abords de la cité dense d’Ankord. Ankord est une cité mystérieuse qui se trouve dans une partie inconnue du monde. Au-dessus de la cité, un étrange vaisseau spatial tourne en rond.
Émergeant du coeur du lac, on trouve le grand serpent Killo-Urku-Purahua (killo, jaune, urku, front). Grâce à son regard magnétique, il peut chasser et capturer tout animal qui passe son chemin. Il subjugue ici un ennemi Sarara (Anhinga Anhinga, un oiseau) (11).
Notes
1) Ainsi que nous l’avons vu dans l’introduction, le concept selon lequel les plantes possèdent un esprit, une “mère” ou un “propriétaire” est au cœur de la cosmologie de nombreux groupes Indigènes de la Haute Amazonie. Des plantes alimentaires importantes telles que le Manioc, de grands arbres tels que le Lupuna (Ceiba pentandra, famille des Malvaceae, antérieurement Bombacaceae), des plantes psychotropes et des plantes utilisées dans la préparation d’importants remèdes et poisons, destinés à la chasse et à la pêche, sont considérés comme possédant des esprits particulièrement puissants.
2) Dans l’Amazonie Péruvienne, plusieurs espèces sont appelées Remocaspi, un nom dérivé de l’Espagnol remo, pagaie, parce qu’il arrive fréquemment que des pagaies soient confectionnées à partir des racines maîtresses de ces arbres. Selon Tovar (1966:173) Remocaspi est le nom donné, dans la partie orientale du Pérou, au Pithecellobium laetum (famille des Fabaceae). Dans son ouvrage “Vocabulary of local names of the Peruvian Flora”, Soukup mentionne les espèces suivantes : Aspidosperma excelsum (famille des Apocynaceae), Pithecellobium lateum et Swartzia brachyrachis peruviana (famille des Fabaceae). En sus de Pithecellobium lateum, Villarejo mentionne aussi (1979:104) Styrax acuminatum (famille des Stiraceae) et Macrocnemum roseum (famille des Rubiaceae). Pithecellobium lateum est utilisé pour soigner les tumeurs internes (Barbira Freedman, communication personnelle). Ses “mères” sont les Macaw et les Pinsha Wanto (non identifiés), des oiseaux qui se nourrissent de graines.
3) Le Puka-Lupuna – ou Lupuna rouge, en raison de la couleur de son écorce – est un grand arbre supposé être associé à des pouvoirs maléfiques. Il est parfois opposé au Lupuna blanc (Ceiba pentandra), telle une plante maléfique versus une plante bénéfique (voir cependant Karsten 1964:82 et 199-200 qui rapporte que les Indiens Shipibo de l’Ucayali utilisent les Lupunas blancs pour la sorcellerie, vraisemblablement en raison de la présence d’une sève toxique et des épines qui recouvrent son tronc). On retrouve une opposition similaire entre le dauphin rose (Inia geoffrensis), considéré comme un shaman maléfique et le dauphin gris (Stheno tucuri) considéré inoffensif. Selon Barbira Freedman, les Lamista croient que la “mère” de cet arbre est un dauphin rose qui se métamorphose en une femme séduisante (communication personnelle). La base du tronc du Lupuna rouge est creuse et paraît souvent enflée. Il est rapporté que l’esprit de cet arbre peut ensorceler une personne, induisant que son estomac se dilate comme son tronc (voir vision 34). Le Lupuna est probablement la dernière espèce d’arbre que les Shipibo refusent d’abattre pour les compagnies forestières et ce pour des raisons spirituelles. Quant à d’autres arbres, ils ont abandonné les tabous traditionnels. (Gebhart-Sayther, communication personnelle).
4) Selon Barbira Freedman (communication personnelle), deux types sont reconnus (mâle et femelle). Cette plante appartient à la medicina del monte (médecine du royaume de la jungle, à l’exception du royaume des eaux). Les racines sont utilisées, avec deux semaines de régime alimentaire strict, pour “agarrar la medicina rapido”, pour apprendre la médecine rapidement. Sa “mère” est l’arco rojo de doce cuernos (l’arc en ciel rouge aux douze cornes), un des plus puissants des esprits-mères dans tout le Vegetalismo.
5) Plusieurs espèces de Ficus, appelés Renacos, sont communément utilisées dans l’Amazonie Péruvienne pour ces maladies. L’analogie joue une fonction importante dans la détermination des propriétés d’une plante. Les Renacos sont souvent épiphytes et parfois croissent en embrassant les arbres environnants, et c’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles les Renacos sont utilisés comme remède pour les membres fracturés. Les Renacos aquatiques sont considérés mener vers le monde des eaux.
6) Piripiri est le nom générique local donné à un grand nombre de plantes, généralement du genre Cyperus, utilisées pour de nombreuses finalités magiques et médicinales. Leur utilisation s’étend au moins dans toute la région de la Haute Amazonie et ces plantes sont connues par de nombreux noms locaux, dont Huaste (Shipibo, Cardenas Timoteo 1989: 221-224); Chondur (Kamsa et Inga dans la vallée Sibundoy, Bristol 1965; Taussig 1987:284) (Yanacona, Coconuco, Paez, dans le sud-ouest de la Colombie, Faust, 1989b:112); Chondoy (Coyaima et Natagaima à Tolima en Colombie, Faust 1986:98; 1989b:203); Nuni (Secoya, Equateur, Vickers et Plowman 1984:11 et Cipoletti 1988), Pijipig (Aguaruna, Pérou, Brown 1985:58, 88-89); etc. Une concoction des racines bulbeuses du Piripiri est bue parmi les Yagua au tout début de l’initiation shamanique afin de contacter l’esprit ou la “mère” de cette plante (Chaumeil 1983:33).
7) Selon Tovar (1966:41), lorsque qu’une personne mauvaise meure, son âme devient une petite lumière jaune, une luciole.
8) Le Maligno est un esprit qui plane généralement au-dessus d’endroits paisibles sur les rives des rivières durant l’été et il peut être reconnu de par le sifflement strident qu’il produit (Chevalier 1982:393).
9) Genipa americana, qui donne une couleur bleu-foncé et Bixa orellana (famille des Bixaceae), qui donne une couleur rouge, sont communément utilisées comme teintures en Amazone (Schultes et Raffauf 1990:108, 384). Un mélange de Genipa americana et d’une espèce de Cyperus est utilisé dans les “rites de passage” de plusieurs groupes Amazoniens. Parmi les Yagua, par exemple, il est utilisé dans les rituels suivant les premières menstrues, dans l’initiation mâle à la masculinité et comme peinture corporelle dans les guerres (Chaumeil 1983: 252; 1987:40-41).
10) Le terme Virote est le nom Espagnol d’une flèche très puissante, généralement lancée avec une arbalète, utilisée durant le Moyen-Âge. Cette flèche était capable de percer les armures des chevaliers. Bien qu’elle fût tombée en désuétude en Europe, de par l’apparition des armes à feu, elle était encore utilisée durant la conquête des Amériques. Le terme Virote fut appliqué ultérieurement aux dards lancés par les Indiens avec une sarbacane, et par extension, aux dards magiques lancés par les shamans. Il est rapporté que les shamans gardent dans leur flegme magique (appelé Mariri, Yachay ou Flema) ces Virotes qu’ils extraient à partir de diverses sources animales ou végétales. Le concept de pathologie résultant de l’introduction d’un objet pathogénique dans le corps d’un patient est communément rapporté parmi les tribus des Amériques du nord et du sud (Eliade 1964:300; Karsten 1964:178; Gebhart-Sayer 1987:189, 241) tout autant que dans d’autres parties du monde (Honko 1968).
11) Il est rapporté que les anacondas et les boas ont le pouvoir d’hypnotiser leurs victimes (voir vision 29). Voir aussi Gebhart-Sayer 1987: 317).”
Réalité des visions et de l’expérience sous ayahuasca
Les visions que procure l’ayahuasca à ceux qui l’ingèrent se décodent sur plusieurs plans, et l’expérience vécue par eux se vit également de la même façon, c’est-à-dire sur plusieurs plans.
J’aimerais ajouter que les personnes qui boivent ce breuvage sont confrontées à des situations réelles qui peuvent s’avérer être extrêmement dangereuses. C’est la raison pour laquelle il est important, si un jour vous avez envie de tenter ce genre d’expérience, de sonder vos motivations, puis de vous préparer par une diète qui se fera sur plusieurs plans et évidemment d’être accompagnée par un VÉRITABLE CHAMANE.
La préparation consiste à effectuer une diète sévère d’un mois minimum avant l’ingestion du breuvage afin de purger l’organisme des scories physiques et énergétiques qui l’empoisonnent. Les utilisateurs expérimentent souvent les effets de l’ayahuasca par de fortes diarrhées et de violents vomissements.
Ne tentez jamais de prendre de l’ayahuasca seul ou en compagnie de personnes qui sont pas des vrais chamanes ayant une réelle connaissance de ces plantes sacrées.
La prise d’ayahuasca est un outil de développement personnel et spirituel et en aucun cas une boisson récréative !
Si vous aimez les peintures de Pablo Amaringo, et si vous avez envie de craquer sur une reproduction, n’hésitez pas à cliquer sur Guariadeosa. 100% des ventes effectuées seront reversées aux projets de la Rainforest Conservation.
Avez-vous déjà expérimenté les visions sous ayahuasca ? Quelle a été votre expérience ? Qu’en avez-vous tiré ? Que conseillerez-vous aux personnes qui aimeraient se rendre en Amérique du Sud pour vivre cette expérience ?
N’ayez pas peur de donner votre avis et de partager vos connaissances !
N’hésitez pas à dire ce que vous pensez des peintures en laissant un commentaire sur Facebook !
Si vous avez aimé cet article, ne ratez pas les suivants ! Pour être tenu informé immédiatement de la publication d’un nouvel article, retrouvez l’Institut Conscience et Réalités sur Facebook et “likez” notre page !
Rêvons et voyageons ensemble !
Natacha R. Kimberly
Doris Tam says
En lisant votre article sur l’ayahuasca et ses propriétés, nous pouvons mieux comprendre sa place et son importance dans les différentes cultures, au travers du temps.
Pour les chamanes de l`Amazonie, cette plante est considérée comme étant une plante sacrée ou une plante de pouvoir qui, prise avec certaines précautions, dans le cadre d’une initiation chamanique, fait partie des outils qui permettent d`échanger avec les esprits et de communiquer avec les ancêtres. Elle possède également de grandes vertus thérapeutiques. Malheureusement a notre époque, en occident, on la vend à des personnes qui sont à la recherche de sensations fortes et/ou d’expériences mystiques, sans les informer sur les risques liés à l’absorption de cette boisson.
C’est toujours avec beaucoup de plaisir que je découvre la lecture de vos articles !!
Christiane Glaçon says
Article super intéressant, c’est un sujet qui me passionne depuis mon dernier voyage au Pérou et au chili
Natacha Kimberly says
Merci Christiane. Belle journée à vous. Natacha